ton humanité … ton engagement … ta voix chaude et grave …
tu vas nous manquer …
Adieu camarade …
Sans que je puisse m’en défaire
Le temps met ses jambes à mon cou
Le temps qui part en marche arrière
Me fait sauter sur ses genoux
Mes parents l’été les vacances
Mes frères et sœurs faisant les fous
J’ai dans la bouche l’innocence
Des confitures du mois d’août
Nul ne guérit de son enfance
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J’ai deux filleuls : Julien et Arthur …
tous les deux explorent le monde … chacun à sa façon …
Julien est actuellement en Amazonie, et Arthur vit au Québec …
aujourd’hui, Arthur a 14 ans !…
en 2005, j’avais lancé un concours de poèmes sur un site familial … poèmes libres, mais avec une contrainte particulière … il fallait que le texte contienne impérativement les 7 mots suivants :
- famille
- obsolète
- mauve
- liseron
- Cluny
- derechef
- Graal
cette difficulté supplémentaire n’a pas fait peur aux participants et pas moins de 16 poèmes ont été rédigés à cette occasion …
j’ai moi même écrit un poème en l’honneur de mon jeune padawan : “Les chevaliers d’Arthur” …
et puisque le 10 février est le jour de son anniversaire … pour lui … et aussi pour vous … voici ce poème :
Où que tu ailles, nous irons, ta cape ornée de liserons
Brodés en or et en mithril, notre famille et notre roi,
Siégeant tous à la table ronde, mauve est la couleur du dragon,
Obnubilés par notre quête, nous trois, Perceval le gallois,
Lans’lot du lac Beauport aussi, et le beau Galaad le bref,
Excalibur à tes cotés, nous repartirons derechef.
Trouver le Graal ? mais à quoi bon ! C’est ” le chercher ” que nous voulons !
Et de Cluny à Compostelle, Arthur, c’est toi que nous suivrons !…
.
Hier matin, ma mère est allée au marché.
Maman a du marcher pour aller au marché.
Elle y a acheté un petit potiron
pour la somme de seize francs soixante quatorze tout rond.
Quand elle a eu rempli son panier à pro’sions,
elle était ra-vi-vie et prit une décision :
Puisqu’on trouve au marché de si beaux potirons,
j’vais l’ dire à tous mes potes … et ils vont tous y aller…
.
François Rollin
Il y a douze ans, à l’occasion du nouvel an, j’avais écrit cette petite fable …
c’était en 1997 … à l’époque je n’avais pas de blog …
mais bon … 1997 ou 2009 … l’année commence toujours de la même manière …
par le 1er janvier …
Un vieux contrebandier, depuis bien des années,
traversait la frontière avec son bourricot .
Il voyageait la nuit, connaissait les sentiers,
marchait sans faire de bruit, et suivait les corbeaux .
A chaque nuit sans lune, c’était toujours pareil,
il partait de chez lui, suivi de son baudet,
franchissait la montagne, les yeux pleins de sommeil,
et parvenait sans peine au refuge étranger .
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